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LES COMPAGNONS BALLADINS 2008/09 - SUITE 
 
 
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LES DIX MOTS DE LA FRANCOPHONIE - MARS 2009

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La culture est “un besoin, une nécessité, une nourriture. Mais elle est par- dessus tout, un plaisir.” 
 
Affamé, déconcerté, déchu, ou plutôt déshonnoré sont les attributs d’un homme perdu dans la fuite interrompue et irréversible du temps, sans goûter de l’arôme attirant du frisson culturel, abandonné sans échappement à la quotidienneté envahissante. 
La société a été construite sur des valeurs culturelles bien précisées dans le contexte de chaque nation, mais on a l’impression que la mondialisation a fait de la connaissance de notre culture et aussi des cultures étrangères, un trait essentiel, personnel et professionnel pour le citoyen d’aujourd’hui et de demain. On désire plutôt transformer l’humanité, édifier l’homme compatible avec la science et la culture en même temps. 
Dans notre tentative pressé de respecter cette idée, on ne doit jamais oublier le lien spirituel avec la culture dont on a besoin pour l’équilibre intérieur, pour la santé de nos âmes, pour la joie de notre propre existence. 
Le plaisir qu’on a au moment où on écoute une belle mélodie, on voit un excellent film ou on lit une des meilleures oeuvres du monde entier est la plus belle sensation humaine. Devant ça, la fatigue des journées de travail, le manque de temps, la voix blasée de notre formation intelectuelle se perdent et l’expérience jubilatoire de la beauté culturelle nous monopolise comme un capteur de sentiments et on commence une autre vie, ailleurs, loin du monde matériel, loin de ce monde gouverné par des lois strictes et des exactités insensibles. 
On voit souvent que le génome humain respire à travers la littérature, s’alimente avec la musique, se développe par le théâtre por devenir en final un symbole, pérenne seulement pour l’histoire des idéalistes. 
De tous les arts, j’aime le plus la littérature ou comme j’aime la nommer l’art des mots, des sentiments. Pour moi, la flamme de la littérature c ‘est comme l’eau pure, on l’apprécie quand on est en désert, comme un clic qui pèse sur le coeur sans le rompre. Plus profonde qu’un clair de terre, plus vibrante qu’une vision des sentiments, plus sensible qu’un tremblement de harpe, la littérature se guide vers la pureté et la beauté des mots et finit par devenir quelque chose qui arrive par-delà notre horizon ayant l’essence divine. Et parce que ça c’est par-dessus tout l’art de parler sans être interrompu, laissons les écrivains nous enchanter sans arrêt, en lisant leurs oeuvres. 
 
 
 
Radovici Valentina, XII-ieme classe B 
Le Lycee Theorique ‘Spiru Haret’, Tecuci 
Roumanie  
Professeur Lidia Elena Costea  

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Modifié en dernier lieu le 10.03.2009
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